Émile Saisset

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Émile Saisset
Biographie
Naissance
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MontpellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
7e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale
Activités
Philosophe, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Collège de France (-)
Université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maître
Victor CousinVoir et modifier les données sur Wikidata

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Émile-Edmond Saisset, né à Montpellier le et mort à Paris le [1], est un philosophe français.

Biographie

Ancien élève de l'École normale, agrégé de philosophie en 1836, il est professeur de philosophie au collège de Cahors en 1836 et au collège de Caen de 1838 à 1840[2], puis à Paris au collège Stanislas en 1840-1841, au lycée Henri-IV en 1841 et au lycée Charlemagne en 1842.

Le 24 août 1840, il soutient et obtient la validation de ses deux thèses de doctorat ès lettres[3]. La première, en français, traite du philosophe antique Ænésidème[4]. La deuxième, en latin, s'intéresse aux diverses fortunes de l'argumentation de Saint Anselme de Cantorbéry dans son Proslogion[5]. Devenu docteur, il participe à plusieurs soutenances de thèses de doctorat, en qualité de membre du jury, entre 1849 et 1863[3].

En 1843, il est reçu premier à l'agrégation auprès de la Faculté des lettres. Il enseigne en tant que maitre de conférence à l'École normale en étant chargé de cours de 1842 à 1846 puis titulaire de 1846 à 1857. Il est aussi chargé de cours de philosophie au Collège de France de 1853 à 1857 et est professeur d'histoire de la philosophie à la Faculté des lettres de Paris de 1856 à sa mort[6].

En 1842, il publie une traduction de l’œuvre de Spinoza, qui a le mérite d'être la première accessible au public français. Il traduit également l’œuvre de Platon. Il collabore à plusieurs reprises avec la Revue des deux mondes[6].

Il fonde avec Amédée Jacques La Liberté de penser en 1847. Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1863.

Ouvrages

  • Ænésidème (1840), thèse de doctorat ès lettres
  • De Varia S. Anselmi in Proslogio argumenti fortuna (1840), thèse de doctorat ès lettres.
  • Œuvres de Spinoza traduites par Émile Saisset, avec une introduction critique (3 volumes, 1842, révisée 1861)
  • Euler. Lettres à une princesse d'Allemagne sur divers sujets de physique et de philosophie, précédées de l'éloge d'Euler par Condorcet. Nouvelle édition, avec une introduction et des notes par M. Émile Saisset, Professeur de Philosophie à l'École normale (1843)
  • Essais sur la philosophie et la religion au XIXe siècle (1845)
  • Manuel de philosophie à l'usage des collèges (1846) Texte en ligne
Introduction et psychologie, par Amédée Jacques. Logique et histoire de la philosophie, par Jules Simon, Morale et théodicée, par Émile Saisset.
  • La Cité de Dieu de saint Augustin, traduction nouvelle avec une introduction et des notes (4 volumes, 1855)
  • Mélanges d'histoire, de morale et de critique (1859)
Saint Anselme. Giordano Bruno. Michel Servet. De l'état moral de notre époque. De la Renaissance religieuse. Du Socialisme. La Philosophie positive. Une logique nouvelle à l'Oratoire.
  • Introduction critique aux œuvres de Spinoza (1860)
  • Précurseurs et disciples de Descartes (1862). Réédition: Slatkine, Genève, 1969. Texte en ligne
Roger Bacon. La Réforme de Ramus. La Vie et l'œuvre de Descartes. Spinoza et la philosophie des Juifs. La Personne de Malebranche. Leibnitz et la dernière philosophie allemande.

Notes et références

  1. « Émile Saisset (1814-1863) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. Charles-Hippolyte Pouthas, « Le collège royal de Caen sous l'administration de l'abbé Daniel – 1827-1839 » dans Mémoires de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Caen, Henri Delesques, 1905
  3. a et b https://eslettres.bis-sorbonne.fr/notice/Doctorant/5752, consulté le 8 janvier 2024.
  4. Émile Saisset, Aenésidème, Paris, Joubert, 1840, 221p., URL : https://www.google.fr/books/edition/Aen%C3%A9sid%C3%A8me/TXCc2TChXiwC?hl=fr&gbpv=1&pg=PP11&printsec=frontcover, consulté le 8 janvier 2024.
  5. Émile Saisset, De Varia S. Anselmi in proslogio argumenti fortuna, Paris, Joubert, 1840, 77 p., URL : https://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_00GOO0100137001105494467/IMG00000001, consulté le 8 janvier 2024.
  6. a et b Christophe Charle, « 101. Saisset (Émile, Édouard) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1,‎ , p. 161–162 (lire en ligne, consulté le )

Sources

Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 14

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Émile Saisset, sur Wikisource

  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Persée
    • Thèses de doctorat ès lettres soutenues en France de 1808 à 1940
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