Étienne Charlet

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Charlet.

Étienne Charlet
Biographie
Naissance

DijonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 39 ans)
LoanoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Royaume de FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
OfficierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Cavalerie
Grade
Archives conservées par

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Étienne Charlet, né le à Dijon et tué le à Loano, est un général de division de la Révolution française.

Carrière

Il entre en service comme dragon au régiment du Roi en 1773, soldat au régiment de Penthièvre infanterie le , il est nommé sergent-fourrier le . Il fait en cette qualité les campagnes maritimes de 1780 à 1783. Le , Il assiste au siège de Gibraltar et il se signale par un acte d'héroïsme. Chargé de conduire à l'hôpital Sainte-Marie, en Espagne, sur le vaisseau "la Flore", un grand nombre de soldats français malades, il fait naufrage en vue des côtes de Cadix. Gagnant la rive sur une barque, il organise le sauvetage de tous ses compagnons. Il reçoit à cette occasion une médaille d'or en récompense de son dévouement.

Revenu en France, il quitte le service le . Le , la Révolution le rappel au service dans la garde nationale parisienne, et le , il est lieutenant dans la gendarmerie casernée à Neuilly. Il est admis comme capitaine dans la légion des Pyrénées le , et il est promu lieutenant-colonel le , puis, chef de brigade le suivant.

Il est nommé général de brigade provisoire le et général de division le . Il est affecté à l'armée des Pyrénées orientales sous les ordres du général Pérignon. Le il attaque les Espagnols près de Besalú et il est obligé de battre en retraite. Le , il passe la Fluvià, mais devant des forces supérieures il est contraint de se retirer. Le , il renouvelle cette opération, mais sans plus de succès.

Il est affecté à l'armée d'Italie avec le général Scherer. Le , il chasse les Autrichiens de Campo di Preti. Le , à la bataille de Loano, en pénétrant dans les retranchements ennemis, il tombe frappé d'un coup de feu à la tête.

Il meurt de cette blessure le .

Notes et références

  • http://www.napoleon-series.org/research/frenchgenerals/c_frenchgenerals8.html
  • Jacques Charavay, Les Généraux morts pour la patrie : 1792-1871 ; notices biographiques, Paris, Société de l’histoire de la Révolution française, éd 1893.
  • Baptiste-Pierre Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, l’Auteur, , 500 p. (lire en ligne), p. 166.
  • icône décorative Portail de la Révolution française
  • icône décorative Portail de l’histoire militaire
  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »