Abel Michéa

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Abel Michéa
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Biographie
Naissance
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GuéretVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
Maisons-AlfortVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Abel Marcel Simon Michéa
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
JournalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
L'Humanité
Miroir du cyclismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Sport
Sport cyclisteVoir et modifier les données sur Wikidata

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Abel Michéa, né le à Guéret et mort le à Maisons-Alfort[1], est un journaliste sportif français, spécialisé dans le cyclisme.

Biographie

Père de l'écrivain et philosophe Jean-Claude Michéa, il est né dans la Creuse, mais il s'installe très jeune à Annecy. Il débute dans le journalisme en écrivant des piges pour les feuilles départementales (Le Messager de Haute-Savoie) ou régionales (Le Petit Dauphinois, Le Progrès de Lyon).

Refusant le Service du travail obligatoire (STO), il s'engage dans la Résistance, dans les maquis FTP de Haute-Savoie, et adhère au Parti communiste français. Il termine la guerre en qualité d'officier FTP.

C'est dans la presse sportive liée au Parti communiste qu'il effectue sa carrière journalistique. Embauché en février 1946 à La Voix du Peuple de Lyon, il rejoint en 1947 l'Union française de l'information, qui fédère une centaine de quotidiens et hebdomadaires contrôlés par le PCF ou proches de lui, puis il entre à L'Humanité. Il y est chef de la rubrique sportive, jusqu'en 1963 et y devient grand reporter, fonction qu'il exerce jusqu'à sa retraite professionnelle en 1982. Il suit de nombreux Tour de France. C'est l'une des figures des journalistes sportifs "engagés" des années 1950-1980.

Journaliste du cyclisme

Dans le même temps, il contribue aux rédactions de Miroir Sprint et de Miroir du cyclisme. Dans ce magazine, il est rédacteur en chef lors de sa création comme mensuel en 1961. Il demeure à ce poste jusqu'en 1964, puis il participe au comité de rédaction jusqu'à sa retraite. « Anquetiliste » notoire, il joue sa partition[évasif] dans une France partagée avec les « poulidoristes »… Il sait aussi raconter ses histoires sur le Tour de France en leur donnant un ton personnel, tel ce « Tour de France raconté à Nounouchette », livré en 1964. Il se distingue également par ses connaissances en matière gastronomique, sources de son livre La vie par le bon goût[2].

Avec son camarade Émile Besson, il publie en 1969 un ouvrage d'histoire du cyclisme de compétition, Cent ans de cyclisme.

Sources

  • « Une vie de fidélité », L'Humanité, .
  • Miroir du cyclisme: no 46-1964.
  • Miroir du cyclisme: no 277-1979. Rubrique « Les compagnons du vélo ».

Œuvres

  • 100 ans de cyclisme, en collaboration avec Émile Besson, éditions B. Arthaud, 1969.

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Paru en 1982 aux éditions de l'Humanité

Liens externes

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