Aerugite

Aerugite[1]
Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[2]
Image illustrative de l’article Aerugite
Général
Classe de Strunz
8.BC.15

8 PHOSPHATES, ARSENATES, VANADATES
 8.B Phosphates, etc. with Additional Anions, without H2O
  8.BC With only medium-sized cations, (OH, etc.):RO4 > 1:1 and < 2:1
   8.BC.15 Aerugite ([ ],Ni)9(AsO4)2(AsO6) (?)
Space Group R 3m
Point Group 3 2/m
Classe de Dana
38.05.09.01

Phosphates, arséniates et vanadates
38. Phosphates sans H2O
Formule chimique Ni17 As6 O32
Identification
Masse formulaire 976,97 uma
Couleur bleu-vert, vert
Système cristallin Trigonal
Réseau de Bravais Rhomboédrique hR
Classe cristalline et groupe d'espace hexagonale-scalénoédrique ;
R3m
Habitus Incrustation, cristaux indistincts sur des encroutements de 2 mm
Échelle de Mohs 4
Trait blanc verdâtre
Propriétés optiques
Fluorescence ultraviolet aucune
Propriétés chimiques
Densité 5,85 - 5,95
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
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L’aerugite ou aérugite est une espèce minérale composée d'arséniate anhydre de nickel, de formule Ni17 As6 O32

Inventeur et étymologie

La première analyse chimique est faite par C. Bergemann [3] en 1858, mais le minéral ne sera décrit et nommé qu'en 1869, par Gilbert Joseph Adam du latin "Aerugo" qui signifie « rouille de cuivre ».

Topotype

  • Johanngeorgestadt, Erzgebirge, Saxe (Allemagne).

Cristallographie

  • Paramètres de la maille conventionnelle : a = 5,951 Å, c = 27,568 Å, Z = 3 ; V = 845,50 Å3
  • Densité calculée = 5,76

Gîtologie

  • Minéral rare des filons hydrothermaux secondaires, à dépôt de Ni–As–U.
  • Il apparaît souvent comme une incrustation sur les parois de fours de grillage de minerais.

Minéraux associés

Gisements remarquables

  • Allemagne
    • Johanngeorgestadt, Erzgebirge, Saxe
  • Angleterre

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  • aérugite, sur le Wiktionnaire

Notes et références

  1. ↑ American Mineralogist, volume 050, pp. 2108 (1965); MA,042,No.1,23(1991); Mineralogical Record (revue américaine), volume 023, pp. 263(1992)
  2. ↑ La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  3. ↑ Bergemann, Carl Wilhelm (1858): Ueber einige Nickelerze.- Journal für Praktische Chemie [1] 75, 239-244.
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