Ayşe Erkmen

Ayşe Erkmen
Bancs chauffants de Ayşe Erkmen sur les berges de la rivière Spree à Berlin
Biographie
Naissance
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IstanbulVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
turqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Sculptrice, artiste d'installationVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Academy of Fine Arts Münster (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Site web
www.ayseerkmen.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Maria Sibylla Merian-Preis (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Ayşe Erkmen, née en 1949 à Istanbul, en Turquie,  est une sculptrice et plasticienne turque.

Biographie

Ayşe Erkmen étudie la sculpture à l'université des beaux-arts Mimar-Sinan  d'Istanbul et obtient son diplôme en 1977. En 1993,  elle bénéficie d'une bourse d'études de la Deutschen Akademischen Austauschdienst pour une résidence à Berlin, dans une période où cette ville a une dynamique très forte dans le domaine artistique. Elle réside ensuite entre Berlin et Istanbul et enseigne à l'Université de Cassel  à partir de 1998, puis d'en différents établissements d'enseignement artistique en Allemagne. En 2011,  elle représente la Turquie lors de la 54e  biennale de Venise, avec une installation poétique et ironique appelée Plan B[1].

Parmi les nombreuses interventions artistiques,  on peut citer sa participation à l'exposition Skulptur.Projekte à Münster en 1997, à l'animation Shipped Ships de la Deutsche Bank à Francfort-sur-le-Main, à l'exposition Les Couleurs du monde à Amiens en 2001, ainsi que son Kuckuck («Coucou») au Kunstmuseum St. Gallen en Suisse, ou, plus récemment son installation là encore ironique à la biennale d'Istanbul en 2013 : une grue pourvue d'une boule, frappe en cadence le mur d'un ancien entrepôt, près du musée d'art moderne, au bord du Bosphore, un emplacement qui aurait pu être idéal pour un nouvel espace culturel. Mais « "Ils" veulent en faire un centre commercial ou un hôtel cinq étoiles. »[2].

En , elle a été élue à l'Académie des arts de Berlin[3].

Quelques expositions

Ouvrages

  • Das Haus, Ev, The house. Berlin 1993, (ISBN 3-89357-041-1).
  • In Berlin. Berlin 1995, (ISBN 3-89357-050-0).
  • I-MA-GES. Recklinghausen 1997, (ISBN 3-929040-33-6).
  • Kein gutes Zeichen. Wien 2002, (ISBN 3-901926-42-9).

Notes et références

Notes

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Ayşe Erkmen » (voir la liste des auteurs).

Références

  1. Kantor 2013, p. 1443.
  2. Bellet 2013, Le Monde.
  3. (de) « Neue Mitglieder der Akademie der Künste] Akademie der Künste, Pressemitteilung 18 », sur adk.de

Voir aussi

Bibliographie

  • Emmanuel de Roux, « Amiens ravale sa façade artistique aux couleurs des cinq continents », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  • Maïa Kantor, « Erkmen, Yaël [Istanbul 1949] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , p. 1443.
  • Harry Bellet, « La Biennale d'Istanbul fait le mur », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Webographie

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