Campo Santo de Perpignan

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Campo Santo.

Cet article est une ébauche concernant les Pyrénées-Orientales et les monuments historiques français.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Campo Santo
Campo Santo
Présentation
Type
Cimetière, cloîtreVoir et modifier les données sur Wikidata
Partie de
Campo Santo et chapelle Saint-Jean-l'Évangéliste (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Usage
Cimetière, lieu pour des événements (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Classé MH ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Commune
Perpignan
Altitude
30 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
42° 42′ 01″ N, 2° 53′ 51″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Orientales)

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le Campo Santo est un édifice situé dans la ville de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

C'est le plus ancien et le plus vaste cimetière du Moyen Âge subsistant en France.

Histoire

Les premiers travaux du cloître ont pu être entrepris dès 1298, et avant 1302 qui est la date portée sur la pierre tombale de l'hebdomadier Guillem Jorda, « initiateur de l'œuvre du cloître[1] ».

Une ordonnance du roi Jacques II de Majorque du 21 mars 1331 donne la date de reprise des travaux de construction du cloître demandée par les consuls à la suite des travaux de la nouvelle église Saint-Jean qui empiétait sur l'ancien cimetière situé au sud de l'église Saint-Jean-le-Vieux.

Plusieurs legs testamentaires à l'« œuvre du cloître » ont été faits entre 1317 et 1334. Deux tombeaux gardaient des inscriptions funéraires de 1315 et 1317[2].

Près de l'angle nord-est du cloître se trouve la Funeraria ou chapelle funéraire dédiée à saint Jean l'Évangéliste, et aussi à saint Étienne et saint Hippolyte, a été construite entre 1383 et 1389, en grande partie financée par Pierre Fabre, bourgeois de Perpignan.

D'autres chapelles ont existé dans le cloître, par exemple la chapelle Saint-Clément (vers 1480), la chapelle Saint-Grégoire (vers 1600), qui ont disparu[3]

Trois galeries subsistent sur les quatre d'origine. La galerie ouest a été démolie en 1825 par Mgr Jean-François de Saunhac-Belcastel, évêque de Perpignan entre 1823 et 1853, pour construire un séminaire devenu ensuite caserne de gendarmerie.

Les murs du cimetière Saint-Jean dit « Campo Santo » et la chapelle Saint-Jean-l'Evangéliste dite « Funerària » sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du [4].

Dimensions

Le quadrilatère du Campo-Santo a des côtés d'environ 56 m. Il est entouré d'une suite de tombeaux arqués en tier-point qui formaient, à l'origine, quatre galeries dont trois subsistent. Les arcatures ont une largeur comprise entre 2,10 m et 2,35 m.

Notes et références

  1. Pierre Ponsich, « La cathédrale Saint-Jean de Perpignan », p. 82.
  2. « Campo Santo », sur www.les-pyrenees-orientales.com (consulté le )
  3. Pierre Ponsich, « La cathédrale Saint-Jean de Perpignan », p. 86.
  4. « Ancien grand Séminaire », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Campo Santo de Perpignan, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Pierre Ponsich, « La cathédrale Saint-Jean de Perpignan. Le cloître Saint-Jean et la chapelle de la Funeraria », dans Congrès archéologique de France. 112e session. Le Roussillon. 1954, Société française d'archéologie, Paris, 1955, p. 82-86
  • Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996n p. 434

Articles connexes

Liens externes

  • Les Pyrénées-Orientales : Campo Santo
  • icône décorative Portail de Perpignan
  • icône décorative Portail des monuments historiques français