Danièle Heymann
Pour les personnes ayant le même patronyme, voir Heymann.
Danièle Heymann
À l'émission Le Masque et la Plume en 2012.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | française  |
| Activités | Critique de cinéma, journaliste |
| Rédactrice à | Le Monde |
| Père | Claude Heymann |
| Conjoint | Jean Bertola |
| A travaillé pour | L'Express France Inter Le Monde Marianne |
|---|---|
| Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur () Commandeur des Arts et des Lettres () Officier de l'ordre national du Mérite () |
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Danièle Heymann, née le à Paris et morte le dans la même ville[1], est une critique de cinéma et journaliste française, ancienne chef du service culture du Monde, critique de cinéma à Marianne et à L'Express, et participante chronique de l'émission Le Masque et la Plume sur France Inter (encore trois semaines avant son décès…).
Biographie
Née en 1933 dans le 9e arrondissement de Paris[2], Danièle Heymann est la fille du cinéaste Claude Heymann et la seconde épouse du chanteur Jean Bertola[3].
Elle fut l'amie de Michèle Morgan et de Françoise Arnoul durant sa jeunesse.
En 1955, elle a un petit rôle dans Futures Vedettes de Marc Allégret.
Son premier travail salarié est à la Cinémathèque française[4].
Elle commence sa carrière à France-Soir dont elle est assez vite renvoyée après une critique très négative d'un film avec Roger Pierre et Jean-Marc Thibault[5].
Elle est critique cinéma à L'Express[6] et à Marianne[7], et chef du service culture du Monde[8].
De 1977 à 2006 elle dirige L'Année du cinéma[4], où elle écrit seule ou en compagnie de Pierre Murat ou Alain Lacombe.
Elle est membre du jury du festival de Cannes en 1987[4].
De 1989 à 2019, elle est chroniqueuse cinéma à l'émission de radio Le Masque et la Plume[9].
Danièle Heymann meurt le [10] dans le 15e arrondissement de Paris[2].
Distinctions
Chevalière de la Légion d'honneur le [11].
Officier de l'ordre national du Mérite Elle est directement faite officier le [12].- 2014 : prix Bernard Chardère remis par l'Institut Lumière, « pour sa contribution au métier de journaliste et critique de cinéma, et pour sa cinéphilie, son style, sa curiosité et son humour[4] ».
Publications
- Julien Clerc : présentation par Danièle Heymann et Lucien Rioux / Choix de chansons écrites par Étienne Roda-Gil et Maurice Vallet, musique J. Clerc ; Éditions Seghers, Paris, 1971.
Références
- ↑ Relevé des fichiers de l'Insee.
- ↑ a et b Insee, « Fichier des personnes décédées », sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Biographie Danièle Heymann », sur Who's Who in France (consulté le ).
- ↑ a b c et d « Le prix Bernard Chardère 2014 est attribué à Danièle Heymann », sur institut-lumiere.org, (consulté le ).
- ↑ Danièle Heymann, « Être critique », sur institut-lumiere.org, (consulté le ).
- ↑ « Danièle Heymann, la "madame cinéma de la France", est morte », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- ↑ « Mort de Danièle Heymann, ancienne critique cinéma de Marianne », sur marianne.net, (consulté le ).
- ↑ « Mort de Danièle Heymann, figure française de la critique du cinéma », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- ↑ Jérôme Garcin, « Chère Danièle… », sur nouvelobs.com, .
- ↑ Le monde de la culture pleure la mort de Danièle Heymann, la «Madame cinéma de la France».
- ↑ Décret du 29 mars 1993, JORF n°86 du 11 avril 1993 page 6230, [lire en ligne].
- ↑ Décret du 29 mai 2019 portant promotion et nomination.
Liens externes
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