Fushimi bugyō

Les Fushimi bugyō (伏見奉行?) sont des fonctionnaires du shogunat Tokugawa de l'époque d'Edo du Japon. Les nominations à ce poste important sont généralement attribuées à des fudai daimyo, mais il fait partie des postes de responsabilité administrative ouverts à ceux qui ne sont pas daimyōs[1]. La traduction classique interprète ces titres japonais comme « commissaire », « surveillant » ou « gouverneur ».

Ce titre du bakufu désigne un fonctionnaire chargé de l'administration de la région près de Fushimi-ku, y compris les barrières de Kyoto[2] et l'emplacement du château de Fushimi démantelé en 1623[1].

Cette fonction du shogunat est créée en 1620[3].

Ville shogunale

Durant cette période, Fushimi, qui compte parmi les grands centres urbains, est désignée « ville shogunale ». Le nombre de ces villes augmente de trois à onze sous l'administration Tokugawa[4] Fushimi had its own bugyō because it was an important communication nexus on the north-south route[Traduire passage][5].

Liste (incomplète) de Fushimi bugyō

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Fushimi bugyo » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, 1955, p. 326.
  2. Katsuji Inahara et al., The Japan Year Book, 1931, p. 99.
  3. Edmund Papinot, Historical and Geographical Dictionary of Japan, 1948, p. 111.
  4. Louis Cullen, A History of Japan, 1582-1941: Internal and External Worlds, 2003, p. 159.
  5. Marius B. Jansen, Sakamoto Ryoma and the Meiji Restoration, 1995, p. 226.
  6. Arthur Lindsay Sadler, A Short History of Japanese Architecture, 1963, p. 59.

Voir aussi

Bibliographie

  • William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, Londres, Oxford University Press, (réimpr. RoutledgeCurzon, Londres, 2001) (ISBN 0-19-713508-0 et 9780197135082, lire en ligne).
  • Louis Cullen, A History of Japan, 1582-1941: Internal and External Worlds, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 052182155X, 9780521821551, 0521529182 et 9780521529181, OCLC 50694793, lire en ligne).
  • Katuji Inahara (en collaboration avec Nihon Gaiji Kyōkai), The Japan Year Book, New York, Foreign Affairs Association of Japan, (lire en ligne).
  • Marius Jansen, Sakamoto Ryoma and the Meiji Restoration, New York, Columbia University Press, (ISBN 0-231-10173-2, lire en ligne).
  • Edmund Papinot, Historical and Geographical Dictionary of Japan, Tokyo, Overbeck, (lire en ligne).
  • Arthur Lindsay Sadler, A Short History of Japanese Architecture, Tokyo, Tuttle Publishing, (lire en ligne).

Article connexe

v · m
Officiels du shogunat Tokugawa
Shoguns
Tairō
Rōjū
Wakadoshiyori
Kyoto shoshidai
Bugyō
Metsuke
  • Yagyū Munenori (1632–1636)
  • Mizuno Morinobu (en) (1632–1636)
  • Akiyama Masashige (en) (1632–1640)
  • Inoue Masashige (1632–1658)
  • Kagazume Tadazumi (en) (1640–1650)
  • Nakane Masamori (en) (1650)
  • Hōjō Ujinaga (en) (1655–1670)
  • Ōoka Tadatane (en) (1670)
  • Nakayama Naomori (en) (1684)
  • Sengoku Hisanao (en) (1695–1719)
  • Shōda Yasutoshi (en) (1699–1701)
  • Sakakibara Tadayuki (en) (1836–1837)
  • Atobe Yoshisuke (1839–1841, 1855–1856)
  • Tōyama Kagemoto (1844)
  • Ido Hiromichi (en) (1853–1855)
  • Tsutsui Masanori (en) (1854–1857)
  • Ōkubo Tadahiro (en) (1862)
  • Matsudaira Yasuhide (1864)
  • Nagai Naoyuki (1864–1865, 1865–1867)
  • Yamaoka Tesshū (1868)
  • Oda Nobushige (en) (1868)
Kyoto shugoshoku
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