Gerhart Lüders

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Lüders.

Gerhart Lüders
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
HambourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
GöttingenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de Hambourg (docteur ès sciences naturelles) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Physicien, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Wilhelm LenzVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Gerhart Lüders ( - ) est un physicien théoricien allemand qui travaille principalement dans la théorie quantique des champs et est connu pour la découverte et une preuve générale du théorème CPT. Ce théorème est également appelé théorème de Pauli-Lüders et est l'une des règles les plus fondamentales de la physique des particules.

Biographie

Lüders est né à Hambourg. Il obtient son doctorat en physique en 1950 à l'Université de Hambourg et son diplôme d'habilitation en 1954 à l'Université de Göttingen. La même année, il prouve le théorème CPT sous la forme particulière que pour une théorie quantique relativiste des champs, la validité de l'invariance de parité implique nécessairement la validité de l'invariance CT[1]. Wolfgang Pauli, qui comme John Bell formule ce théorème indépendamment de Lüders, donne un peu plus tard une preuve plus générale. Avec Bruno Zumino, Lüders en 1958 donne une preuve rigoureuse du soi-disant Théorème spin-statistique[2] et encore une fois une preuve du théorème CPT, cette fois à partir des axiomes théoriques généraux des champs de la théorie quantique relativiste des champs. Il est de 1957 à 1960 chef de groupe à l'Institut Max Planck de physique de Munich (il reste membre affilié de l'institut à partir de 1961) et de 1960 à sa retraite en 1982, professeur à Göttingen.

Lüders étudie mathématiquement le processus de mesure mécanique quantique[3] et travaille sur la supraconductivité[4].

Il reçoit en 1959 le prix de physique de l'Académie des sciences de Göttingen et en 1966 la Médaille Max-Planck. Depuis 1962, il est membre de l'académie des sciences de Göttingen.

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gerhart Lüders » (voir la liste des auteurs).
  1. Lüders: ‚Math. Fysik. Medd. Kgl. Danske Akad. Ved. Volume 28, 1954, p. 5.
  2. Lüders, Zumino et Zumino, « Connection between spin and statistics », Phys. Rev., vol. 110, no 6,‎ , p. 1450–3 (DOI 10.1103/PhysRev.110.1450, Bibcode 1958PhRv..110.1450L), independently by N. Burgoyne: Nuovo Cimento. Vol. 8, 1958, p. 807.
  3. Lüders: Über die Zustandsänderung durch den Messprozeß. In: Annalen der Physik. Vol. 443, 1950, p. 322. Translated by K. A. Kirkpatrick as Lüders, « Concerning the state-change due to the measurement process », Annalen der Physik, vol. 15, no 9,‎ , p. 663-670 (DOI 10.1002/andp.200610207, Bibcode 2006AnP...518..663L, arXiv quant-ph/0403007)
  4. The method of the correlation function in superconductivity. Springer 1971

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mathematics Genealogy Project
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • IdRef
    • GND
    • Pays-Bas
    • NUKAT
  • icône décorative Portail de la physique
  • icône décorative Portail de l’Allemagne