Guy Lengagne

Guy Lengagne
Fonctions
Député français

(10 ans et 7 jours)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
Circonscription 5e du Pas-de-Calais
Législature XIe et XIIe (Cinquième République)
Groupe politique RCV (1997-2002)
app. SOC (2002-2007)
Prédécesseur Jean-Pierre Pont
Successeur Frédéric Cuvillier

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 5e du Pas-de-Calais
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Jean-Pierre Pont

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Pas-de-Calais
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(1 an et 9 mois)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 5e du Pas-de-Calais
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Jean Bardol
Successeur Michel Sergent
Secrétaire chargé de la Mer

(2 ans, 11 mois et 25 jours)
Gouvernement Mauroy II
Successeur Ambroise Guellec
Maire de Boulogne-sur-Mer

(6 ans)
Prédécesseur Jean Muselet
Successeur Frédéric Cuvillier

(12 ans)
Prédécesseur Henri Henneguelle
Successeur Jean Muselet
Biographie
Date de naissance (90 ans)
Lieu de naissance Boulogne-sur-Mer (France)
Nationalité Française
Parti politique PS

Guy Lengagne
Maires de Boulogne-sur-Mer
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Guy Lengagne, né le à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), est un homme politique français.

Parcours politique

Débuts en politique

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Guy Lengagne est élu député pour la première fois en 1981[1],[2] devançant le député communiste sortant Jean Bardol, il siège à la commission des finances. Il est nommé rapporteur du budget du logement

Engagement pour la mer et le littoral

Il est également élu président du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres[3].

En 1983 il entre dans le gouvernement de Pierre Mauroy comme secrétaire d'État chargé de la Mer[4]. Il est responsable de la totalité des questions maritimes y compris la construction navale et il doit faire face aux difficultés que rencontrent les chantiers concurrencés par les pays asiatiques[5],[6].

En 1985, après le départ des ministres communistes du gouvernement, Guy Lengagne est reconduit à son poste dans le gouvernement de Laurent Fabius[réf. souhaitée].

En 1986, il est réélu député dans les scrutins de liste départementaux[7] ; En 1988 réélu au scrutin majoritaire dans la cinquième circonscription du Pas-de-Calais (Boulogne-sud)[7], il est membre de la commission des finances et de la délégation pour l'union européenne. Il est de nouveau élu à la tête du Conservatoire du Littoral[réf. souhaitée].

IFREMER et Loi Littoral

Durant son passage au gouvernement, un certain nombre de décisions sont prises à son initiative. Parmi les plus marquantes[pourquoi ?], la création de l'IFREMER[8], en collaboration avec Hubert Curien, ministre de la Recherche, ou encore le vote de la "Loi Littoral" qu'il a fait adopter à l'unanimité par l'Assemblée Nationale et le Sénat à la fin 1985[8], loi promulguée le .

Son attachement à la Loi Littoral le fait revenir au cœur des discussions lorsque le gouvernement envisage de modifier cette loi au début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron[9]. Guy Lengagne craint un « détricotage » de la loi en cas de modification du texte.

Revers politiques en chaîne et exclusion du Parti Socialiste

Battu aux législatives en 1993[7], après une autre défaite aux municipales de 1989[10], l'homme politique connaît une période creuse. C'est durant cette période que Frédéric Cuvillier s'affirme comme un soutien important de Lengagne. En 2007, Guy Lengagne soutiendra Frédéric Cuvillier à sa propre succession aux législatives.

En 1995, il est exclu du Parti socialiste pour avoir présenté une liste dissidente, et entretient des liens conflictuels avec les ténors locaux du parti[11].

Au bout de huit années sans mandat électoral, il est élu en 1997 cette fois sous l'étiquette « divers gauche » et devient membre du groupe RCV[12] qui regroupe les radicaux de gauche avec Michel Crépeau, les membres du parti de Jean-Pierre Chevènement, les Verts et quelques divers gauches.

Au Conseil de l'Europe, il présente notamment en 2005 un rapport sur la diminution du nombre d'étudiants dans les disciplines scientifiques dans les 47 pays du Conseil de l'Europe[13] et en 2007 un autre rapport sur "les dangers du créationnisme dans l’Éducation"[14]. Ce rapport est à l'origine d'une vive polémique[15] car dans un premier temps, à la suite d'un amendement l'Assemblée plénière du Conseil avait refusé d'en discuter[16]. Ce rapport avait fini par être voté en septembre 2007 présenté par la députée luxembourgeoise Anne Brasseur car Guy Lengagne à cette époque ne s'étant plus présenté aux législatives[7] n'était plus membre du Conseil de l'Europe.

Institut géographique national (IGN)

En 1984, il est nommé par Michel Rocard, président de la Commission nationale d'information géographique, et rédige un rapport sur l'information géographique[17],[18].

Fin de carrière

En 2007, désigné par le parti socialiste pour être de nouveau candidat aux législatives, il renonce au dernier moment pour permettre à son successeur à la mairie, Frédéric Cuvillier, de se présenter[18].

En 2008, il abandonne tous ses mandats électifs mais garde le poste de Président Directeur Général (bénévole) du Centre National de la Mer, "Nausicaa”, qu'il avait créé dans les années 1980.

Situation personnelle

Enfance et études

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Guy Lengagne est un professeur agrégé de mathématiques[11].

Faits divers

En 1984, le fils de Guy Lengagne, Gilles, décède lors d'une randonnée en Ariège à l'âge de 16 ans[10].

En 2018, Guy Lengagne et son épouse sont à bord d'un véhicule qui percute le mur d'une maison. Les trois occupants du véhicule sont transportés à l'hôpital de Boulogne-sur-Mer. L'épouse de Guy Lengagne est gravement touchée[19].

Décorations

Notes et références

  1. « Guy Lengagne - Politiquemania - Politiquemania », sur www.politiquemania.com (consulté le ).
  2. « M. Guy Lengagne », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  3. « Un nouveau président pour le Conservatoire du littoral », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « 10 mai 1981: Guy Lengagne, ex-député PS du Pas-de-Calais et père de la loi Littoral, raconte Mitterrand et la mer », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le ).
  5. « Déclaration de M. Guy Lengagne, secrétaire d'État chargé de la Mer, sur l'activité industrielle de la région de Boulogne, Londres le 10 novembre 1983 », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  6. « Discours de M. Guy Lengagne, secrétaire d'Etat chargé de la mer, sur le plan de relance de la pêche semi-industrielle du Pas-de-Calais, Boulogne le 28 novembre 1983. », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  7. a b c et d « Elections législatives 1958-2012 - data.gouv.fr », sur www.data.gouv.fr (consulté le ).
  8. a et b « Boulogne-sur-Mer : le littoral au cœur », sur La Pierre d’Angle, (consulté le ).
  9. « Pourquoi « si on touche à la loi Littoral, on va la détricoter », d’après Guy Lengagne », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  10. a et b « Frédéric Cuvillier, le fils spirituel », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  11. a et b Renaud DELY, « Boulogne, duel haineux à gauche. Dimanche, la municipale met à nouveau aux prises Guy Lengagne (ex-PS) et Dominique Dupilet (PS). », sur Libération (consulté le ).
  12. « Liste des députés par groupe politique : groupe R.C.V. - XI° législature », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  13. « La désaffection des étudiants pour les études scientifiques », sur assembly.coe.int (consulté le ).
  14. « Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe », sur archive.wikiwix.com (consulté le ).
  15. « Le Conseil de l'Europe souligne les dangers du créationnisme dans l'éducation », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Jean Etienne Futura, « Créationnisme : le Conseil de l'Europe veut-il enterrer Darwin ? », sur Futura (consulté le ).
  17. Guy Lengagne, Rapport de la Commission nationale sur l'information géographique, la Documentation française, coll. « Préparation du 9e plan 1984-1988 », (ISBN 978-2-11-001286-9, lire en ligne).
  18. a et b Yves Guermond, « À propos du Rapport Lengagne », L'Espace géographique, vol. 13, no 4,‎ , p. 382–383 (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Une voiture percute le muret d’une maison avec Guy Lengagne à son bord », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  20. « MEDAILLE – Les acteurs du monde maritime mis à l’honneur », sur www.ville-boulogne-sur-mer.fr (consulté le )

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Assemblée nationale
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    • Base Sycomore
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy III ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Économie, Finances et Budget
Jacques Delors
Secrétaire d'État chargé du Budget : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Catherine Lalumière

Pierre Mauroy
Premier ministre
Affaires sociales et Solidarité nationale
Pierre Bérégovoy
Ministre délégué chargé de l'Emploi : Jack Ralite
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé de la Famille, de la Population et des Travailleurs immigrés : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Daniel Benoist
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Georges Lemoine
Transports
Charles Fiterman
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes, puis supprimé (2) : André Chandernagor (dém) (2)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Affaires européennes (3) Roland Dumas (3), puis porte-parole du Gouvernement (4)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : François Autain (dém) (1) puis Jean Gatel (1)
Secrétaire d'État chargé des Anciens combattants : Jean Laurain
Agriculture
Michel Rocard
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt : René Souchon
Industrie et Recherche
Laurent Fabius
Ministre délégué chargé des PTT : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Jean Auroux
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État : Roger-Gérard Schwartzenberg
Commerce extérieur et Tourisme
Édith Cresson
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : Roland Carraz
Urbanisme et Logement Roger Quilliot (dém) (1) puis Paul Quilès (1)
Commerce et Artisanat Michel Crépeau
Formation professionnelle Marcel Rigout
Culture Ministre délégué : Jack Lang
Temps libre, Jeunesse et Sports Ministre délégué : Edwige Avice
Porte-parole du Gouvernement, puis supprimé (4) Secrétaire d'État : Max Gallo (dém) (4)
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication  : Georges Fillioud
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Qualité de la vie  : Huguette Bouchardeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
( MAUROY II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FABIUS )
v · m
Gouvernement Laurent Fabius (17 juillet 1984 – 20 mars 1986)
Sous la présidence de François Mitterrand
Plan et Aménagement du territoire Gaston Defferre, ministre d'État
Laurent Fabius
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy
Secrétaire d'État chargé du Budget puis secrétaire d'État chargé du Budget et de la Consommation (1) : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation, puis remplacé (1) : Catherine Lalumière
Justice, garde des sceaux Robert Badinter (dém) (7) puis Michel Crépeau (7)
Relations extérieures
Claude Cheysson (dém) (1) puis Roland Dumas (1)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Secrétaire d'État : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes (1) : Catherine Lalumière
Défense
Charles Hernu (dém) (5) puis Paul Quilès (5)
Secrétaire d'État : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et Victimes de guerre : Jean Laurain
Intérieur et Décentralisation
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer : Georges Lemoine
Agriculture
Michel Rocard (dém) (2) puis Henri Nallet (2)
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt puis ministre délégué chargé de l'Agriculture et de la Forêt (2) : René Souchon
Redéploiement industriel et Commerce extérieur
Édith Cresson
Ministre délégué chargé des PTT, puis remplacé (6) : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Martin Malvy
Éducation nationale
Jean-Pierre Chevènement
Secrétaire d'État chargé des Universités : Roger-Gérard Schwartzenberg
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique et technologique : Roland Carraz
Affaires sociales et Solidarité nationale
Georgina Dufoix puis porte-parole du Gouvernement (1)
Secrétaire d'État chargé des Retraités et des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés : Raymond Courrière
Urbanisme, Logement et Transports
Paul Quilès puis Jean Auroux (5)
Secrétaire d'État chargé des Transports, puis suspendu (5) : Jean Auroux puis Charles Josselin (6)
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Commerce, Artisanat et Tourisme
Michel Crépeau puis Jean-Marie Bockel (7)
Secrétaire d'État, puis supprimé (7) : Jean-Marie Bockel
Affaires européennes puis min. remplacé (1) Roland Dumas, porte-parole du Gouvernement
Travail, Emploi et Formation professionnelle Michel Delebarre
Environnement Huguette Bouchardeau
Recherche et Technologie Hubert Curien
Culture Ministre délégué puis ministre (1) : Jack Lang
Jeunesse et Sports Ministre délégué : Alain Calmat
Droits des Femmes (4) Yvette Roudy
Nouvelle Calédonie (4) puis min. supprimé (6) Edgard Pisani (4) puis (dém) (6)
PTT (6) Louis Mexandeau
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme, puis remplacé (4) : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : André Labarrère
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Simplifications administratives : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication, puis supprimé (8) : Georges Fillioud (dém) (8)
Secrétaire d'État chargé de l'Économie sociale : Jean Gatel
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs : Haroun Tazieff
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  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
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