Jean-Baptiste Boffinton

Jean-Baptiste Boffinton
Fonctions
Sénateur de la Troisième République
Charente-Maritime
-
Conseiller général de la Charente-Maritime
Canton de Saint-Genis-de-Saintonge
-
Député français
Assemblée nationale
Charente-Maritime
-
Prosper de Chasseloup-Laubat
Préfet des Pyrénées-Atlantiques
Préfet de la Dordogne
-
Préfet du Gard
-
Henri Pougeard-Dulimbert
Eugène Janvier de La Motte
Préfet de la Charente-Maritime
-
Sous-préfet d'Alès
-
Émile Marie Nau De Beauregard (d)
Saint-Cyr-Montlaur (d)
Sous-préfet de Saintes
-
Sous-préfet de Jonzac
-
Biographie
Naissance
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BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
ArcachonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Officier de la Légion d'honneur‎ ()
Ordre de Saint-StanislasVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/156/28)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Jean-Baptiste Boffinton ou Stanislas-Jean Boffinton, né le à Bordeaux (Gironde) et décédé le à Arcachon (Gironde), est un homme politique et haut fonctionnaire français, préfet dans plusieurs départements avant de devenir député, puis sénateur de la Charente-Maritime.

Biographie

D'abord commis-voyageur, il est entré dans l'administration impériale comme sous-préfet de Jonzac. Il est ensuite sous-préfet de Saintes et d'Alais.

Préfet de la Charente-Maritime du au , il joue un rôle stratégique dans l’enseignement en Charente-Maritime[2].

Dans le Gard, où il est préfet du à 1869, il s’occupe surtout à désenclaver des régions de ce département en stimulant la construction de chemins vicinaux et de chemins de fer. Il écrit un Règlement sur le personnel chargé du service des chemins vicinaux, signé: le préfet du Gard, 1866[3].

En 1869, il est préfet des Basses-Pyrénées. La même année il est nommé préfet de la Dordogne. En 1870, il est révoqué et interdit de fonctions publiques à la révolution du 4 septembre 1870, et cela jusqu'à 1873. En 1873, il est élu représentant de la Charente-Maritime, siégeant au groupe bonapartiste de l'Appel au peuple. Il est sénateur, bonapartiste, de la Charente-Maritime de 1876 à 1885, puis il prend sa retraite. Il est mort le à 82 ans.

Honneurs

En 1860, il est récipiendaire de l'ordre de Saint-Stanislas (russe)[4]

le il devient officier de la Légion d'honneur.

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_130 » (consulté le )
  2. Martinez Clemente, Les origines de l’École Normale de Lagord : la Formation des Maîtres au XIXe siècle en Charente-Inférieure, Université de La Rochelle
  3. Jean-Baptiste Stanislas Boffinton, Réglement sur le personnel chargé du service des chemins vicinaux. (Signé : Le Préfet du Gard. Boffinton [9 février 1866])., (lire en ligne).
  4. Almanach impérial pour 1860, pag 379

Voir aussi

Liens externes

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    • La France savante

Articles connexes

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Bibliographie

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