Jean-François Micas

Jean-François Micas
Jean-François Micas

Naissance
Saint Girons (Ariège)
Décès (à 75 ans)
Toulon (Var)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 1770 – 1814
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
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Jean-François Micas, né le à Saint Girons (Ariège), mort le à Toulouse (Haute-Garonne), est un général français de la Révolution et de l’Empire et un ingénieur géographe. Il participe à l'élaboration de la carte de Cassini sur Pleine-Fougères et ses environs entre 1784 et 1785[1].

États de service

Il entre en service le comme sous-ingénieur dans le corps des ingénieurs-géographes, et il devient ingénieur le .

Le il passe sous-lieutenant au 53e régiment d’infanterie, et le suivant il est nommé adjoint aux adjudants-généraux à l’armée du midi[2], où il est chargé des reconnaissances et de la castramétation sous les ordres directs des généraux de cette armée. Le , au combat de Sospello, il reçoit un coup de feu qui lui traverse le bras droit.

Rejoignant l’armée d’Italie, il est nommé adjudant-général chef de bataillon le , puis le suivant il devient adjudant-général chef de brigade à l’état-major du corps d’armée à l’Est de Toulon. Il sert sous les ordres du général Jean François Cornu de La Poype au siège de Toulon et se signale à l'attaque du Mont-Faron.

Il est promu général de brigade le . Il sert sous Dugommier à l'Armée des Pyrénées-Orientales dans les rangs de la division Pierre François Sauret de La Borie. Il participe au siège de Collioure du 6 au , et à la bataille de Rocaseins le . Il sert dans la division Augereau le suivant, et il commande à Perpignan les troupes entre l'Agly et le Tech.

Nommé général de division le . Désigné pour commander l’expédition qui devait avoir lieu dans les Indes orientales, il passe le de la même année à l’armée de Sambre-et-Meuse sous les ordres du général Jourdan. Il prend le commandement à Luxembourg, puis à Liège des quatre département belges affectés à cette armée en . Commandant la 25e division militaire à Liège en , il est réformé le suivant.

Il est réintégré dans son poste le , et le il reçoit l’ordre de se rendre dans la 25e division militaire, pour y prendre le commandement d’une subdivision. Il est de nouveau réformé le , et le il devient commandant d’armes à Toulon[3].

Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur dans l’ordre le [4]. Lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis, et il est mis à la retraite le .

Il meurt le à Toulouse.

Notes et références

  1. Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, Bulletin et mémoires, Paris, , chap. 44 à 45, p. 129
  2. Charles Pierre Lubin Griois; Arthur Chuquet, Mémoires du général Griois, 1792-1822, Paris, Plon-Nourrit, , chap. 1, p. 169
  3. Société des études locales dans l'enseignement public. Section départementale du Var, Le Var historique et géographique, Paris, , chap. 83, p. 493
  4. Base Léonore

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Arthur Chuquet, La jeunesse de Napoléon : Toulon, Armand Colin, 1899, p. 305
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des Généraux et Amiraux français de la révolution et de l'empire (1792-1814), Gaston Saffroy, Paris, 1974, (ISBN 2-901541-06-2)
  • (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
  • « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
  • « Cote LH/1859/27 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • (pl) « Napoléon.org.pl »
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 338.
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