Johannes Georg Bednorz
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Naissance | (74 ans) Neuenkirchen |
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Nationalité | allemande |
Formation | |
Activité | Physicien |
A travaillé pour | IBM |
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Membre de | |
Directeur de thèse | |
Distinctions | Prix Nobel de physique () Liste détaillée Prix Marcel-Benoist () Prix Robert-Wichard-Pohl () Prix Nobel de physique () Prix scientifique Klung-Wilhelmy () Prix en mémoire de Fritz London () Prix Heineman () James C. McGroddy Prize for New Materials () Grand commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () Docteur honoris causa de l'université de Münster () Ordre du Mérite de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie () Docteur honoris causa de l'université d'État de Tbilissi Docteur honoris causa de l'université de Ratisbonne Docteur honoris causa de l'université de Salzbourg Membre de la Société américaine de physique IBM Fellow |
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Johannes Georg Bednorz, né le à Neuenkirchen en Allemagne, est un physicien allemand. Il a partagé le prix Nobel de physique de 1987 pour ses travaux sur les supraconducteurs à haute température[1].
Biographie
Il naît à Neuenkirchen. En 1968, il commence à étudier la minéralogie à l'université de Münster.
En 1982, il est engagé par IBM pour travailler dans leur laboratoire de Zurich, il y rejoint Karl Alexander Müller qui effectue des recherches sur les supraconducteurs[2]. En 1983 ils commencent une étude systématique des propriétés électriques de céramiques formé à partir d'oxyde de métaux de transition. Le domaine de recherche est alors entièrement nouveau et aucun élément théorique n'y a conduit, Karl Alexander Müller était familier de ces matériaux et c'est peut-être par pure intuition qu'il a eu l'idée de tester la supraconduction. À ce jour il n'y a pas de modèle quantique pour ce type de supraconductivité. En 1986 ils obtiennent la supraconductivité dans un oxyde de baryum-lanthane-cuivre à la température de 35 K. Dans les 75 années précédentes la température critique minimale connue était passé de 11 K en 1911 à 23 K en 1973 pour ne plus être modifié jusqu'à la percée de Müller et Bednorz. En moins d'un an, d'autres équipes, se basant sur les travaux de Müller, porte le record à 93 K. En 1987, Bednorz et Müller reçoivent le prix Nobel de physique « pour leur importante percée dans la découverte de la supraconduction dans les céramiques[1] ». C'est le laps de temps le plus bref entre une découverte et sa récompense par un prix Nobel depuis sa création.
Notes et références
- ↑ a et b (en) « for their important break-through in the discovery of superconductivity in ceramic materials » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physics 1987 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 24 juin 2010
- ↑ (en) J. G. Bednorz et K. A. Müller, « Possible highTc superconductivity in the Ba-La-Cu-O system », Z. Physik, B, vol. 64, no 2, , p. 189-193 (DOI 10.1007/BF01303701).
Liens externes
- (en) Autobiographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
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