Ligne du Nizan à Luxey

Ligne de
Nizan à Luxey
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1873 – 1886
Fermeture 1950 – 1978
Concessionnaires Faugère et Bernard (1870 – 1872)
NS (1872 – 1886)
SE (1886 – 1978)
Fermée (à partir de 1978)
Caractéristiques techniques
Longueur 39 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à voie unique
Trafic
Exploitant(s) Désaffectée
Schéma de la ligne
Légende
exLSTR
Ligne de Langon à Gabarret vers Langon
exBHF
00,0 Nizan (104m)
exABZgl exLSTRq
Ligne de Langon à Gabarret vers Gabarret
exBHF
03,6 Uzeste
exBHF
07,9 Villandraut
exHST
12,3 Laburthe
exHST
15,6 Saint-Léger
exLSTRq exABZg+r
Ligne de Lesparre à Saint-Symphorien vers Lesparre
exBHF
17,5 Saint-Symphorien
exHST
20,3 Magenta
exSTR+GRZq
Limite des départements Gironde/Landes
exHST
28,9 Naudon
exBHF
30,9 Sore
exHST
33,9 Houaste
exBHF
39,6 Luxey
exLSTR
Ligne de Luxey à Mont-de-Marsan vers Mont-de-Marsan
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La ligne de Nizan à Luxey est une ligne ferroviaire française désaffectée qui faisait partie de l'ancien réseau d'intérêt local du département de la Gironde, Elle était constitué d'une voie unique à écartement standard, comportant un tronçon situé dans le département des Landes.

Mise en service par sections de 1873 à 1886, elle est fermée dans son intégralité en 1978.

Histoire

Origine : Nizan à Saint-Symphorien

Suivant la convention du , le chemin de fer d'intérêt local de Nizan à Saint-Symphorien est déclaré d'utilité publique et concédé à messieurs Faugère et Bernard par un décret impérial du [1]. Constitué en société en nom collectif les concessionnaires débutent les travaux avant de faire évoluer le statut de leur entreprise en société anonyme[2]. dénommée Compagnie du chemin de fer d'intérêt local de Nizan à Saint Symphorien.

La ligne est ouverte à l'exploitation le . Longue de 17,505 km, elle est à voie unique avec un écartement standard (1,435 m). Elle débute à la gare du Nizan, où elle se détache vers la droite de la ligne de Langon à Bazas de la Compagnie des chemins de fer du Midi, elle dispose de deux stations intermédiaires à Uzeste et Villandraut et deux haltes avant d'arriver à son terminus provisoire de Saint Symphorien.

Plan de la ligne de Nizan à Sore en 1878.

L'exploitation débute avec deux machines tenders à six roues couplées et une voiture voyageurs à banquettes longitudinales avec des compartiments pour toutes les classes. Ce matériel roulant est complété par deux fourgons à bagages, deux wagons fermés et quatre plateformes à traverses pivotante pour le transport des pièces de charpente. La Compagnie du Midi complète le matériel roulant pour les marchandises suivant les besoins.

Prolongement de Saint-Symphorien à Sore

La gare de Villandraut .
Le pont sur le Ciron à Villandraut.

Le prolongement de la ligne, venant de Nizan, vers le département des Landes, jusqu'à Sore, est déclaré d'utilité publique par un décret du , Le département de la Gironde a alloué aux concessionnaires une subvention de 17 200 francs. Le tracé définitif est approuvé par le préfet le [3].

Saint-Symphorien à Sore est ouvert à l'exploitation le [4].

Prolongement de Sore à Luxey

Le , une loi déclare d'utilité publique l'établissement, dans le département des Landes, d'un chemin de fer d'intérêt local de Sore à Luxey, concédé par ce département à messieurs Faugère et Bernard[5].

Sore à Luxey est ouvert à l'exploitation le [4]. Permettant ainsi l'exploitation de la totalité de la ligne.

Changement de concessionnaire

Le le département de la Gironde a signé une convention avec la Société générale des chemins de fer économiques (SE) pour une concession du réseau des chemins de fer d'intérêt local dit « des Landes de la Gironde et du Blayais », où il est stipulé, dans l'article 20, que la ligne de Nizan sera, avec l'accord de ses concessionnaires, incorporée dans le réseau départemental, concédé à la SE, à partir de l'ouverture de l'exploitation de la section comprise entre Saint-Symphorien et Beautiran[5].

La SE et messieurs Faugère et Bernard signent une convention le pour la rétrocession pour les chemins de fer de Nizan à Saint-Symphorien et à Sore et de Sore à Luxey. Le , de cette même année, la SE demande l'approbation de cette rétrocession. Cette demande est favorablement retenue, un décret du autorise la société SE à engager son capital social dans l'entreprise d'exploitation de la ligne et approuve la substitution, des concessionnaires, comme le prévoyait la convention de 1886[5].

Exploitation par la société SE

Elle dispose d'ateliers à côté de la gare de Saint-Symphorien.

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Les fermetures

La fermeture du service des voyageurs est effectuée par section en 1950 et 1954 : de Nizan à Saint-Symphorien le , de Saint-Symphorien à Sore le , et la totalité de la ligne le avec la fermeture du dernier tronçon entre Sore et Luxey[6].

Le service des marchandises résiste plus longtemps, car à part le tronçon de Nizan à Villandraut fermé pendant l'été 1951, les circulations vont se poursuivre jusqu'aux années 1970. Saint-Symphorien à Luxey est fermée le et la fermeture de Villandraut à Saint-Symphorien, le , la fin des dernières circulations de cette ligne[6].

État actuel

La ligne est une voie verte goudronnée de Nizan à Saint-Symphorien dans la continuité de celle de Langon à Captieux par Nizan et Bazas et de celle de Saint-Symphorien à Mios. Aucun aménagement n'a été réalisé de Saint-Symphorien à Luxey.

Caractéristiques

Tracé

Carte
Carte détaillée de la ligne.
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Gares

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Patrimoine ferroviaire

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Notes et références

  1. « Partie officielle », Journal officiel de l'Empire français, no 122,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  2. « Chemin de fer de Nizan à Saint-Symphorien : constitution de société anomyme », dans Rapports et délibérations / Gironde, Conseil général (publication en série imprimée), Bordeaux, Impr. A. Levieux, (lire en ligne [PDF]), p. 258-260
  3. « Chemins de fer en construction : ligne de Saint-Symphorien à Sore : constitution de société anomyme », dans Rapports et délibérations / Gironde, Conseil général (publication en série imprimée), Bordeaux, Impr. A. Levieux, (lire en ligne [PDF]), p. 104
  4. a et b « B Lignes en exploitation : Réseau départemental proprement dit », dans Rapports et délibérations / Gironde, Conseil général (publication en série imprimée), Bordeaux, Impr. A. Levieux, (lire en ligne [PDF]), p. 19
  5. a b et c France, « Partie officielle », Journal officiel de la République française, no 521,‎ , p. 5193-5194 (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « Ligne du Nizan à Luxey : tableau récapitulatif de l'historique de la ligne », sur Voies ferrées des Landes (V.F.L.) (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • « Dans les Landes de Gironde : un réseau à 3 branches : la ligne de Nizan à Saint-Symphorien et Sore, la ligne des Landes de Gironde, la ligne du Blayais », La Vie du rail, no 1978,‎
  • Christian Lacombe et Lucien Chanuc, L'extraordinaire réseau ferré des Landes de Gascogne : Compagnie du chemin de fer du Médoc, Chemin de fer d'intérêt local de Nizan à Saint-Symphorien, Sore et Luxey [etc], Breil-sur-Roya, Les Éditions du Cabri, , 159 p. (ISBN 9782903310585)

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Images de la ligne de Nizan à Luxey, sur Wikimedia Commons

Liens externes

  • « Ligne du Nizan à Luxey », sur Voies Ferrées des Landes.
  • « Liste des chemins de fer secondaires : Gironde (33) », sur FACS.
  • « Histoire du réseau landes girondine », sur Train dans le sud des Landes et Béarn.
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