Mouvement néo-grec

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Jean-Léon Gérôme, Un combat de coqs, 1847, musée d'Orsay.

Le mouvement néo-grec est un courant artistique, principalement pictural, apparu en France en 1846, regroupant les peintres Gustave Boulanger, Léopold Burthe, Jean-Léon Gérôme, Jean-Louis Hamon, Alphonse Isambert, Dominique Papety, Henri-Pierre Picou, et Auguste Toulmouche. Ceux-ci, issus des ateliers de Paul Delaroche et de Charles Gleyre, veulent renouveler la peinture de genre en faisant référence au raffinement du style de l'Antiquité grecque, dépeignant des scènes de l'intimité dans des décors archéologiques. Le mouvement émerge en 1847 avec l'exposition au Salon de peinture et de sculpture du tableau de Gérome Un combat de coqs, qui fait de son auteur le chef de file du groupe. Le mouvement est surnommé par Champfleury l'« école du calque », et par Charles Baudelaire l'« école des pointus », ce dernier leur reprochant une Antiquité trop « quotidienne »[1].

Notes et références

  1. Peltre 2011, p. 165

Bibliographie

  • Christine Peltre, Le Voyage en Grèce : Un atelier en Méditerranée, Paris, Citadelles & Mazenod, , 247 p. (ISBN 978-2-85088-516-7)
  • Hélène Jagot, La peinture néo-grecque (1847-1874) : réflexions sur la constitution d’une catégorie stylistique, thèse soutenue en 2013 (non publiée)

Voir aussi

Liens externes

  • Collectif, « La Lyre d’ivoire, Henry-Pierre Picou (1824-1895) et les néo-grecs », sur Musée des Beaux-Arts de Nantes,
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