Paul Glotin

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Glotin.

Paul Glotin
Fonctions
Député de la Gironde
-
Conseiller général de la Gironde
-
Adjoint au maire
Bordeaux
à partir de
Président d'honneur (d)
Association catholique de la jeunesse française
Biographie
Naissance

BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 63 ans)
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Saint-Joseph de TivoliVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Famille GlotinVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Pierre-Joseph GlotinVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Édouard GlotinVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Henry Glotin (d)
Pierre Glotin (d)
Yves Glotin (d)
Jean Glotin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Société bibliographique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
CapitaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Paul Glotin, né le à Bordeaux (Gironde) et mort le à Bordeaux, est un industriel et homme politique français.

Biographie

Article connexe : Famille Glotin.

Roger-Paul Glotin est le fils de Pierre-Joseph Glotin (1828-1884), ancien lieutenant de vaisseau, qui quitte la Marine pour reprendre la direction de la maison Marie Brizard après son mariage avec Suzanne Legrand, héritière par sa mère Laure Roger de la fondatrice de la maison. Il épouse en 1894 Anne Suzanne Roudier, fille de Georges Roudier, receveur des contributions directes, et d'Élizabeth Girard (fille d'un banquier et notaire de Rochefort, neveu de Pierre-Simon Girard). D'où :

  • Henry (1896-1962), officier de marine, industriel et adjoint au maire de Bordeaux, marié à Janine de Courson de La Villeneuve (petite-fille de Louis-Adolphe de Gouzillon de Bélizal)
  • Pierre (1897-1950), industriel et président de l'Union des Patronages du Sud-Ouest, époux d'Eileen Reyher et père du jésuite Édouard
  • Yves (1899-1972), industriel, père de Paul et Philippe
  • Marie-Thérèse (1901-1984), baronne de Boerio
  • Marcelle (1902-1986), épouse de Godefroy de Fonrocque-Mercié
  • Jean (1908-1986), industriel

Après des études au lycée Saint-Joseph de Tivoli, Paul Glotin s'associe en 1904 avec sa mère dans la société familiale Marie Brizard, avant de la diriger seul avec son frère Édouard, jusqu'à leurs décès en 1933[1].

Très chrétien, un des chefs de file du Parti catholique, il s’implique dans la gestion de la ville de Bordeaux et fonde, avec son ami Paul Duché et André Ballande, un journal catholique et conservateur, La Liberté du Sud-Ouest[N 1], dont il préside le conseil et en reste jusqu'à la fin administrateur et bailleur de fonds. Il préside le comité girondin de la Patrie française, prend part à l'organisation de l'Action libérale en 1902 à Bordeaux et devient le président du comité de Bordeaux puis du comité de Bordeaux et du Sud-Ouest de ce parti de catholiques ralliés à la République. Il est président d'honneur de l’Association catholique de la jeunesse française (ACJF) en 1914[1].

Il entre en 1912 au conseil municipal de Bordeaux, devient adjoint au maire de Bordeaux l'année suivante et se trouve mobilisé en 1914 au 139e Territorial. Envoyé au Maroc, sa santé y est durement touchée, l'obligeant à être rapatrié en 1915. À la fin de la guerre, il prend la présidence des amicales de l'enseignement libre du Sud-Ouest et de la Société civile de l'École de Saint-Joseph de Tivoli, qu'il dote du domaine de Peyreblanque à Caudéran.

En 1919, il est élu conseiller général (pour le canton de Bordeaux-2) et député de la Gironde sous l'étiquette de l'Entente républicaine démocratique. Il devient membre des commissions des douanes, de la marine et de la boisson. Il siège au parlement jusqu'en 1924 et au conseil général jusqu'à sa mort.

Il meurt dans la ville de Bordeaux le et ses obsèques sont célébrées dans la basilique Saint-Seurin. Il est décoré de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand[1].

Notes et références

Notes

  1. Quotidien lié au groupe de presse catholique La Presse régionale

Références

  1. a b et c Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la IIIe République, p. 256 et 257.

Voir aussi

Sources bibliographiques

  • « Paul Glotin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Sylvie Guillaume et Bernard Lachaise (Université Bordeaux-Montaigne. Centre aquitain de recherches en histoire contemporaine), Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la Troisième République, Talence, Presses Universitaires de Bordeaux, , br, couv. ill.; 624, 24 cm (ISBN 2-86781-231-3 et 9782867812316, OCLC 468077217, BNF 37035405, SUDOC 045199868, présentation en ligne, lire en ligne), p. 256 et 257
  • Annuaire du tout Sud-Ouest illustré, 1913
  • Édouard Harlé, Livre de famille : recueil de documents sur ma famille, Wetterwald frères, 1914-1918
  • Les patrons du Second Empire: Bordeaux et la Gironde, Institut d'histoire moderne et contemporaine, Picard, 1999

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Base Sycomore
  • icône décorative Portail de la politique française
  • icône décorative Portail de la production industrielle
  • icône décorative Portail de la Gironde
  • icône décorative Portail de Bordeaux
  • icône décorative Portail du catholicisme