Remy Schrijnen

Cet article est une ébauche concernant la Région flamande et un militaire belge.

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Remi Schrijnen
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Biographie
Naissance
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KumtichVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
HagenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Arme
SchutzstaffelVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Remi Schrijnen, né le à Kumtich et mort le à Hagen, est un homme politique ancien volontaire belge de la Légion flamande. Il est l'un des rares volontaires étrangers décorés de la Croix de chevalier de la croix de fer.

Biographie

Avant la Seconde Guerre mondiale, Schrijnen est déjà un ardent nationaliste flamand et membre de l' Association nationale flamande. Pendant la guerre, il travaille d'abord en Bavière et tente de s'enregistrer auprès de la Waffen-SS lorsque l'Allemagne nazie envahie l'Union soviétique. Il est réformé parce qu'il est trop petit. Il se porte volontaire dans les troupes de montagne allemandes, où il commence sa formation en 1942. Le , il est transféré à la Waffen-SS. En 1942, Schrijnen est estafette sur le front oriental dans la région de Leningrad[1].

Dans la Waffen-SS, Schrijnen atteint le grade d'Unterscharführer (« sergent ») dans la 6eSS-Freiwilligen-Sturmbrigade « Langemarck ». Il détruit plusieurs chars russes (entre 7 et 11) à Narva. Pour cela, il reçoit sa croix de chevalier.

À la fin de la guerre Schrijnen est fait prisonnier de guerre. Il a été condamné à mort pour trahison, mais il est gracié et libéré sur parole en 1950. Il participe à des « marches d'amnistie » en Belgique, au cours desquelles la libération de collaborateurs est demandée. Ces manifestations se soldent régulièrement par des émeutes et des violences. Plus tard, il émigre en République fédérale d'Allemagne . En s'engageant dans l'armée allemande, il obtient la nationalité allemande. Dans les cercles radicaux de droite, Schrijnen est admiré, il est surnommé « le dernier chevalier de Flandre ». C'est également le titre d'un livre paru à son sujet en 1998[2].

Décorations

  • Croix de chevalier de la croix de fer le pour son service en tant que « SS- Sturmmann et Richt-Schütze im 3. Kompanie / SS-Freiwilligen-Sturmbrigade », au Front de l'Est[2]
  • Croix de Fer 1939 , 1re classe () et 2e classe ()[2]
  • Insigne de blessure en or, argent et noir[2]
  • Insigne d'assaut d'infanterie en argent[2]
  • Insigne d'honneur du parti Rex[2]
  • Badge de mariage R. Tollenaere[2]

Littérature

  • Allen Brandt: Le dernier chevalier de Flandres The last Knight of Flanders. Remy Schrijnen and his SS-Legion „Flandern“ / Sturmbrigade „Langemarck“ comrades on the Eastern Front, 1941-1945. Schiffer Publishing, Atglen PA 1998, (ISBN 0-7643-0588-3).
  • Jonathan Trigg: SS Flamands : L'histoire de la 27e division SS de grenadiers volontaires Langemarck . Jourdan Editions, (ISBN 2874661287).

Notes et références

  1. Jonathan Trigg, SS Flamands : L'histoire de la 27e division SS de grenadiers volontaires Langemarck, Jourdan Editions, , 349 p. (ISBN 978-2-87466-128-0 et 2-87466-128-7)
  2. a b c d e f et g (en) Allen Brandt, Le dernier chevalier des Flandres. Remy Schrijnen et ses camarades SS-Légion "Flandern" : Sturmbrigade "Langemarck" sur le front de l'Est, 1941-1945, Schiffer Publishing, Atglen PA, , 270 p. (ISBN 0-7643-0588-3)

Liens externes

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