Slinky

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Slinky en métal.
Slinky en plastique aux couleurs de l'arc-en-ciel.

Un Slinky (aussi appelé « Ondamania » mais aussi « cool kids » ) est un jouet en forme de ressort, fait de métal ou de plastique, inventé dans les années 1940 par l'ingénieur en mécanique Richard T. James (en).

La particularité de ce jouet est qu'il est capable de descendre les marches d'un escalier une fois son mouvement amorcé. Ainsi que de procurer une sensation d’apaisement total dans les moments les plus stressants.

Historique

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En 1943, Richard T. James (en), un ingénieur naval américain basé à Philadelphie, observe un ressort de torsion tomber d'une table et rebondir sur le parquet. Il dit alors à sa femme : « I think I can make a toy out of this » (« Je crois que je peux faire un jouet à partir de ceci »).

Fonctionnement

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Le slinky est un petit jouet qui peut descendre les marches d'un escalier (ou d'un quelconque plan incliné théoriquement) en s'étirant d'une marche à l'autre. C'est donc la force de la gravité qui le fait se propulser. Le slinky en plastique est différent du slinky en métal[réf. nécessaire] puisqu'il garde toujours sa forme initiale après avoir descendu l'escalier, tandis que le slinky en métal se plie et change de forme avec les utilisations.

Des radioamateurs utilisent des slinky pour fabriquer des antennes afin de communiquer sur les ondes courtes car la forme bobinée permet de diminuer sensiblement la longueur des antennes, ce qui est apprécié lorsque l'espace disponible est limité (greniers, etc.).

Dans la culture populaire

Pendant la guerre du Viêt Nam (-), les troupes américaines utilisent le Slinky comme antenne de radiotéléphonie mobile[1]. Le , un Slinky figure au nombre des onze premiers jouets à gagner l'espace, emportés en orbite terrestre à bord de la navette spatiale américaine Discovery dans le cadre de la mission STS-51-D[2]. Le , l'Agence postale du gouvernement des États-Unis (USPS) émet un timbre postal commémorant le « début de l'engouement pour le Slinky [en]  »[3]. En , le Slinky entre au Panthéon américain des jouets (NTHoF)[4]. Le , Richard A. Geist (en) (-), un représentant du comté de Blair à la chambre basse de l'Assemblée générale de Pennsylvanie, dépose une proposition (bill) d'acte « désignant le Slinky comme le jouet officiel du Commonwealth » de Pennsylvanie ; renvoyée le même jour au gouvernement de Pennsylvanie, la proposition n'est pas adoptée[5]. Le , le magazine Time publie une liste des « 100 meilleurs jouets » de à nos jours et dans laquelle le Slinky figure[6]. Aux États-Unis, le est la « journée nationale du Slinky »[7].

Films

  • Dans SOS Fantômes 2 (1984), Dans la scène où les héros viennent osculter le petit Oscar dans sa chambre, dans la version Française du film Egon déclare ne jamais avoir eu de jouets dans son enfance à cause de ses parents qui n'y croyaient pas, Ray lui demande "quoi, même pas un ballon ?" Ce à quoi Egon répond "J'ai eu une moitié de ballon... mais je l'ai arrondi" alors que dans la version originale, Ray demande à Egon si il n'a pas eu de Slinky étant enfant, ce à quoi celui-ci rétorque : "si, mais je l'ai redressé" La blague ayant été traduite pour des raisons évidentes de cohérence.
  • Dans Ace Ventura en Afrique (1995), Ace tente de faire descendre un Slinky tout en bas de l'escalier de la lamaserie dans laquelle il s'était retiré après l'accident du raton laveur. Mais le Slinky s'arrête sur la dernière marche.
  • Dans Le Détonateur avec Leslie Nielsen, on voit un Slinky dévaler l'escalier dans lequel il se fait plaquer par un cambrioleur. Les deux arrêtent de se battre pour le regarder descendre d'un air interloqué, avant de reprendre leur bagarre.
  • Dans une scène de Les Seigneurs de Dogtown de Catherine Hardwicke, Jay Adams (joué par Emile Hirsch) se voit demandé par un publicitaire pour chanter le slogan de Slinky : « Slinky, Slinky, le jouet des garçons et des filles ; Slinky, Slinky, enchante toute la famille. » avant de décliner l'offre de 10 000 $ qu'il lui faisait[8].
  • Dans Toy Story, le personnage de Zigzag a une forme de Slinky. D'ailleurs, son nom anglais est Slinky Dog (« chien-Slinky »).
  • Dans Tango et Cash, le personnage joué par Clint Howard est appelé Slinky, car il passe son temps à jouer avec cet objet.

En , le magazine Variety annonce la préparation de Slinky, un film centré sur Betty James — l'épouse de l'inventeur du Slinky — et dont Tamra Davis serait la réalisatrice[9].

Notes et références

  1. Lemelson-MIT.
  2. (en) « From Tremor to Buzz Lightyear : meet the toys who've been to space » [« De Trémor à Buzz l'Éclair : retrouve[z] les jouets qui sont allés dans l'espace »] Accès libre, Newsround, BBC, .
  3. (en) « 33 c : Slinky craze begins, – single » [« 33 c : début de l'engouement pour le Slinky, – seul »], notice d'objet no 2000.2020.99 Accès libre, National Postal Museum, Smithsonian Institution.
  4. NTHoF.
  5. (en) « Regular session - : House bill 1893 » [« Session ordinaire - : proposition no 1893 de la Chambre des représentants de Pennsylvanie »] Accès libre, Bill information, Pennsylvania General Assembly.
  6. (en) Allie Townsend, « Slinky – History's best Toys : all-TIME 100 greatest toys » [« Slinky – Les meilleurs jouets de l'histoire : les 100 meilleurs jouets de tous les temps »] Accès libre, Time, .
  7. Lallensack 2009.
  8. TransparentPhobia, « Lords of Dogtown: Slinky », (consulté le )
  9. (en) Rebecca Rubin, « Slinky, movie in the works, with Billy Madison director, Tamra Davis (exclusive) » [« Slinky, un film en préparation, avec la réalisatrice de Billy Madison, Tamra Davis (exclusif) »] Accès libre, Variety, .

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Slinky, sur Wikimedia Commons
  • slinky, sur le Wiktionnaire

Bibliographie

  • [Courty et Kierlik 2013] Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik, « Tomber plus vite qu'en chute libre », Pour la science, no 434,‎ (lire en ligne Accès payant).
  • [Cross et Wheatland 2012] (en) R. C. Cross et M. S. Wheatland, « Modeling a falling Slinky » [« Modéliser la chute d'un Slinky »], Am. J. Phys., vol. 80, no 12,‎ , p. 1051-1060 (OCLC 820866662, DOI 10.1119/1.4750489, Bibcode 2012AmJPh..80.1051C, arXiv 1208.4629, résumé, lire en ligne Accès payant).
  • [Exman 2017] (en) Iaakov Exman, « Software system theory of the forbidden within discrete design », dans Enrique Cabello, Jorge Cardoso, André Ludwig, Leszek A. Maciaszek et Marten van Sinderen (éd. et préf.), ICSOFT  : software technologies [« ICSOFT  : technologies logicielles »] (actes de la 11e Conférence internationale conjointe sur les technologies logicielles [ICSOFT], tenue à Lisbonne du au ), Cham, Springer, coll. « CCIS » (no 743), (réimpr. corr. ), 1re éd., 1 vol., XIV-358, ill. et fig., 15,5 × 23,5 cm, br. (ISBN 978-3-319-62568-3, OCLC 989966166, DOI 10.1007/978-3-319-62569-0, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 13, p. 264-283 (OCLC 7080624269, DOI 10.1007/978-3-319-62569-0_13, résumé).
  • [Lallensack 2019] (en) Rachael Lallensack, « The accidental invention of the Slinky » [« L'invention accidentelle du Slinky »], Smithsonian,‎ (lire en ligne Accès libre).
  • [Mark 1987] (en) S. Y. Mak, « The static effective mass of a Slinky™ » [« La masse statique effective d'un Slinky™ »], Am. J. Phys., vol. 55, no 11,‎ , p. 994-997 (OCLC 4660671494, DOI 10.1119/1.15282, Bibcode 1987AmJPh..55..994M, résumé, lire en ligne Accès payant).
  • [Sawicki 2002] (en) Mikolaj Sawicki, « Static elongation of a suspended Slinky™ » [« Allongement statique d'un Slinky™ suspendu »], Phys. Teach., vol. 40, no 5,‎ , p. 276-278 (OCLC 4660223214, DOI 10.1119/1.1516379, Bibcode 2002PhTea..40..276S, résumé, lire en ligne Accès payant).

Liens externes

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