Talaromyces marneffei

Talaromyces marneffei
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue de dessus d'une colonie de Talaromyces (anciennement Penicillium ) marneffei . Image: James Gathany, CDC.
Classification MycoBank
Règne Fungi
Sous-règne Dikarya
Division Ascomycota
Sous-division Pezizomycotina
Classe Eurotiomycetes
Sous-classe Eurotiomycetidae
Ordre Eurotiales
Famille Trichocomaceae
Genre Talaromyces

Espèce

Talaromyces marneffei
(Segretain (d), Capponi (d) & Sureau (d)) Samson, N.Yilmaz, Frisvad & Seifert, 2011[1]

Talaromyces marneffei, anciennement appelé Penicillium marneffei[2], est une espèce découverte en 1956, considéré au début du XXIe siècle comme l'un des dix mycètes les plus redoutés au monde[3] en raison de la maladie mortelle qu'il déclenche, la pénicillose. C'est un fonge particulièrement dangereux en raison de l'affaiblissement de l'immunité qu'entraîne la contamination (il s'agit d'un champignon opportuniste). Présent principalement en Asie du Sud-Est, iI affecte tout particulièrement les personnes dont le système immunitaire a été affaibli par l'infection à VIH[4],[5].

Classé dans un premier temps dans le genre Penicillium, il s'agissait de la seule espèce thermiquement dimorphique connue de ce genre qui provoquait une infection systémique mortelle), avec des symptômes comme la fièvre et une anémie, similaires à la cryptococcose. Cela contraste avec les autres membres du genre Penicillium qui ne sont pas considérées comme pathogènes et participera à sa reclassification dans le genre Talaromyces.

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Talaromyces marneffei » (voir la liste des auteurs).
  1. V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 23 avril 2021
  2. « Talaromyces (Penicillium) marneffei infection in non-HIV-infected patients », Emerging Microbes & Infections, vol. 5, no 3,‎ , e19 (PMID 26956447, PMCID 4820671, DOI 10.1038/emi.2016.18)
  3. Hyde, Al-Hatmi, Andersen et Boekhout, « The world's ten most feared fungi », Fungal Diversity, vol. 93,‎ , p. 161–194 (ISSN 1560-2745, DOI 10.1007/s13225-018-0413-9)
  4. Chastain, Henao-Martínez et Franco-Paredes, « Opportunistic Invasive Mycoses in AIDS: Cryptococcosis, Histoplasmosis, Coccidiodomycosis, and Talaromycosis », Current Infectious Disease Reports, vol. 19, no 10,‎ , p. 36 (ISSN 1523-3847, PMID 28831671, DOI 10.1007/s11908-017-0592-7)
  5. Ning, Lai, Wei et Zhou, « Accuracy of rapid diagnosis of Talaromyces marneffei: A systematic review and meta-analysis », PLOS ONE, vol. 13, no 4,‎ , e0195569 (ISSN 1932-6203, PMID 29621346, PMCID 5886574, DOI 10.1371/journal.pone.0195569, Bibcode 2018PLoSO..1395569N)

Références biologiques

  • (fr + en) Référence EOL : Talaromyces marneffei Penicillium marneffei Segretain, Capponi & Sureau, 1960 (consulté le )
  • (en) Référence Index Fungorum : Talaromyces marneffei (Segretain, Capponi & Sureau) Samson, N. Yilmaz, Frisvad & Seifert 2011 (consulté le )
  • (fr + en) Référence GBIF : Talaromyces marneffei Penicillium marneffei Segretain, Capponi & Sureau, 1960 (consulté le )
  • (en) Référence IRMNG : Talaromyces marneffei Penicillium marneffei Segretain, Capponi & Sureau, 1960 (consulté le )
  • (en) Référence MycoBank : Talaromyces marneffei (Segretain, Capponi & Sureau) Samson, N. Yilmaz, Frisvad & Seifert 2011 (consulté le )
  • (en) Référence NCBI : Talaromyces marneffei Penicillium marneffei Segretain, Capponi & Sureau, 1960 (taxons inclus) (consulté le )

Bibliographie

  • « Penicillium marneffei infection and recent advances in the epidemiology and molecular biology aspects », Clinical Microbiology Reviews, vol. 19, no 1,‎ , p. 95–110 (PMID 16418525, PMCID 1360277, DOI 10.1128/CMR.19.1.95-110.2006)
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