Task Force Takuba

Task Force Takuba
Image illustrative de l’article Task Force Takuba

Création
Dissolution
Pays
  • Drapeau de la Belgique Belgique
  • Drapeau du Danemark Danemark
  • Drapeau de l'Estonie Estonie
  • Drapeau de la France France
  • Drapeau de l'Italie Italie
  • Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
  • Drapeau du Portugal Portugal
  • Drapeau de la Roumanie Roumanie
  • Drapeau de la Suède Suède
  • Drapeau de la Tchéquie Tchéquie
  • Drapeau de la Hongrie Hongrie
Allégeance Drapeau de l’Union européenne Union européenne
Drapeau des Nations unies ONU
Branche Forces spéciales (principalement)
Rôle Assistance aux forces armées maliennes
Effectif près de 900
Fait partie de Opération Barkhane
Garnison Gao et Ménaka (jusqu'en 2022)
Niger province de Tillabéri[1]
Guerres Guerre du Sahel
Commandant Colonel Peter (Suède)
modifier Consultez la documentation du modèle

La Task Force Takuba est une force opérationnelle composée principalement d'unités des forces spéciales de plusieurs pays de l'Union européenne[2]. Elle est placée sous commandement français et assiste les forces armées maliennes dans les opérations antiterroristes qu’elles mènent dans le pays. Plus largement, l'action des unités déployées s'inscrit en coordination avec les partenaires du G5 Sahel, de la MINUSMA et d'autres acteurs internationaux dans les conflits armés au Sahel qui oppose les États de la région à plusieurs groupes armés, dont des groupes terroristes internationaux[3]. Elle est dissoute en 2022.

Historique

Le , les gouvernements de la Belgique, de la République tchèque, du Danemark, de l'Estonie, de la France, de l'Allemagne, du Mali, du Niger, des Pays-Bas, de la Norvège, du Portugal, de la Suède et du Royaume-Uni publient une déclaration politique exprimant leur soutien à la création d'un groupe de travail intégré au commandement de l'opération Barkhane (menée par la France au Sahel et au Sahara) et visant à lutter contre les groupes terroristes dans la région du Liptako (une vaste région historique située aux frontières entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali). La task force est constituée et prend le nom de Takuba ; signifiant sabre en tamasheq, une langue touarègue ; elle a pour buts de conseiller, assister et former les forces armées maliennes.

Le 17 février 2022, les alliés européens annoncent un retrait coordonné du Mali[4].

Les raisons officiellement invoquées de ce retrait sont, d'une part, l'engagement non tenu par les autorités maliennes « d'organiser des élections présidentielles et législatives avant le 27 février 2022 »[5], d'autre part le partenariat entre les autorités maliennes et le Groupe Wagner dont la présence dans cette région d'Afrique « coïncide avec les intérêts stratégiques et économiques de la Russie »[6]. Ce partenariat est présenté par Jean-Yves Le Drian comme un obstacle à la Task Force Takuba[7].

Malgré le retrait, la force Takuba reste active un temps, grâce à des négociations entre la France et le président Mohamed Bazoum, il a été convenu que Takuba sera délocalisée au Niger dans la province de Tillabéri pour lutter principalement contre l'État islamique dans le Grand Sahara[1].

Le , la France annonce officiellement la fin de la Task Force Takuba au Sahel[8]. Tous les militaires européens ont regagné leurs pays à la date du 30 juin[8].

Composition

  • Drapeau de la Belgique Belgique : Plusieurs officiers de liaison
  • Drapeau du Danemark Danemark : 70 soldats et 2 hélicoptères
  • Drapeau de l'Estonie Estonie : 95 soldats et leur matériel
  • Drapeau de la France France : Forces de l'Opération Barkhane de 3 000 à 5 100 hommes.
  • Drapeau de l'Italie Italie : 6 hélicoptères (3 Chinook et 3 Mangusta)[1], 200 hommes et une unité de soutien médical
  • Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas : Plusieurs officiers de liaison
  • Drapeau du Portugal Portugal : Plusieurs officiers de liaison
  • Drapeau de la Roumanie Roumanie : 45 soldats et leur matériel[9]
  • Drapeau de la Suède Suède : 150 hommes et 3 hélicoptères (Retrait en 2022)[2]
  • Drapeau de la Tchéquie Tchéquie : 60 soldats
  • Drapeau de la Hongrie Hongrie : environ 80 soldats[10]

Notes et références

Notes

Références

  1. a et b https://www.ouest-france.fr/monde/niger/le-niger-accueillera-les-forces-de-takuba-pour-securiser-sa-frontiere-infestee-de-terroristes-0c22e472-9097-11ec-9541-8ac0f2bf35f0
  2. « Takuba, l'embryon d’une force européenne », Le Monde, (consulté le ).
  3. Thomas Hofnung, « Le conflit au Sahel, passage obligé pour l'Europe de la défense », Libération, (consulté le ).
  4. « Barkhane au Mali : la France, ses alliés européens dans Takuba et le Canada annoncent un «retrait coordonné» », sur LEFIGARO, (consulté le )
  5. « Déclaration conjointe sur la lutte contre la menace terroriste et le soutien à la paix et à la sécurité au Sahel et en Afrique de l’Ouest. », sur elysee.fr, (consulté le )
  6. Le Point.fr, « Barkhane : la France et ses alliés annoncent un « retrait coordonné » du Mali », sur Le Point, (consulté le )
  7. Deutsche Welle (www.dw.com), « Bamako confirme échanger avec la société russe Wagner | DW | 15.09.2021 », sur DW.COM (consulté le )
  8. a et b Mali: fin officielle de la task force Takuba, annonce la France, RFI, 1er juillet 2022.
  9. « La Roumanie rejoint la Task Force Takuba au Sahel », sur le site du Ministère des Armées français (consulté le ).
  10. (en-US) Nicolas Gros-Verheyde, « Les Hongrois arrivent dans Takuba », sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique, (consulté le )

Articles connexes

Liens externes

  • Lancement officiel de la Task Force TAKUBA, sur le site du Ministère des Armées français.
  • Formation de la Task Force Takuba, sur le site du G5 Sahel.
  • (en) Estonian Special Operations Forces platoon in Mali, sur le site Eesti Rahvusringhääling.
  • icône décorative Portail de l’Union européenne
  • icône décorative Portail de l’Afrique
  • icône décorative Portail de l’histoire militaire