Tiburce Koffi

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Tiburce Koffi
Tiburce Koffi dans le hall de l'INSAAC 2012 ( Photo Claude Amory).
Tiburce Koffi dans le hall de l'INSAAC 2012 ( Photo Claude Amory).
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
BouakéVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Journaliste, dramaturge, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata

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Tiburce Koffi est un enseignant, écrivain, musicien, dramaturge et journaliste ivoirien, né le à Bouaké.

Biographie

Enfance et scolarité

Koffi Tiburce est né à Bouaké, en Côte d'Ivoire. Il est le septième d’une fratrie de quatorze enfants. Son nom de baptême africain est Gna Meh – littéralement : Monsieur du Palmier !

Il fit ses études primaires et secondaires à Bouaké, à Bassam et à Korhogo (Tle). Il fit ses Études supérieures à l’université d’Abidjan entre 1977 et 1981 avant d'intégrer l’École normale supérieure d’Abidjan (Ens) pour la suite de ses études supérieures .

Il est marié et père de deux enfants.

Carrière

Professeur de lettres, il a successivement enseigné au collège moderne du Plateau, au lycée classique d’Abidjan, au lycée technique de Yopougon, et enfin au lycée technique de Cocody. Il enseigne outre le français, l’histoire, la CMC (Connaissance du Monde contemporain) et la philosophie.

De 1987 à 1989, il est en cessation temporaire d’activités : arrêté et emprisonné à la Sûreté dans le cadre de l’affaire du Synesci (le syndicat d’Enseignement du secondaire), il est ensuite transféré, ainsi que 12 de ses camarades d’infortune, au camp militaire de Séguéla où sont passés nombre de contestataires (Laurent Gbagbo, Jean-Pierre Ayé, Gbaï Tagro, …) du régime d’Houphouët-Boigny !

À la fin de l’année 1993, il est appelé au cabinet du ministre de la culture Bernard Zadi.

De 2002 à 2007, Tiburce Koffi a été conseiller technique à l’Éducation et à la Culture, dans le cabinet du président Laurent Gbagbo et conseiller spécial à la Culture dans le cabinet du Premier ministre Charles Konan Banny.

À partir d', il présidera aux destinées de l’Institut national supérieur des Arts et de l’Action culturelle (Insaac). Le , il est limogé de l’Insaac à la suite de la publication de son livre Non à l’Appel de Daoukro, un essai qui remet en cause la décision d’Henri Konan Bédié de faire d’Alassane Ouattara, le candidat unique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix. Inquiet pour sa sécurité, Tiburce Koffi s'exila aux États-Unis où se trouve sa famille[1].

Titulaire d’un DEA Lettres et doctorant, Tiburce Koffi est, depuis 2002, chercheur au GRELI (Groupe de Recherches et d’Études sur la Littérature ivoirienne — dont il est par ailleurs membre fondateur). Le GRELI (Université F H.-B, Cocody) est placé sous la direction du Pr Bruno Gnaoulé-Oupoh). Dans ce cadre, Tiburce Koffi travaille sur « La problématique de la libération dans la production littéraire » de Jean-Marie Adiaffi, sujet de sa thèse.

Journaliste, enseignant, critique littéraire, musicien et écrivain, Tiburce Koffi marque, depuis des décennies, l’univers artistique et intellectuel de son pays par des conférences, des tables rondes, des séminaires, des articles de presse. Il a animé des émissions radiophoniques et télévisées sur la musique et la littérature. On retiendra au titre de ces émissions « Pleines pages » (Rti), « Panse mes maux avec des mots » (Radio Onuci-Fm). Il est fondateur de la troupe de Théâtre "La compagnie du sphinx", l’initiateur du groupe musical "Les Compagnons d’un soir".

Ses passions essentielles restent le théâtre et le jazz. Ses marques de guitare préférées sont : Ibanez, Washburn, De Armand, Epiphone et Joe Pass.

Tiburce Koffi est l’auteur d’une dizaine de livres comprenant des récits (recueils de nouvelles, romans), essais et compilation d’articles de presse.

Distinctions

  • Chevalier de l’ordre du Mérite culturel ivoirien (1993).
  • Grand prix RFI du théâtre, en 1996 pour Le paradis infernal
  • Prix Ivoire, en 2009.
  • Officier de l’ordre national ().
  • Prix Bernard Dadié du SILA (Salon International du Livre d'Abidjan) en 2022[2].
  • Prix Kaïlcédra en 2006 pour L'embarras de Dieu.

Bibliographie

  • Terre de misères, Abidjan Ceda, 2000. Récits.
  • Côte d'Ivoire, l'agonie du jardin, Abidjan, Néi-Ceda, 2006. Essai.
  • L'embarras de Dieu, Néi-Ceda. Récits. 2006. , Abidjan, 2006.
  • Le paradis infernal, Abidjan, Les éditions du souvenir, 2007. Théâtre.
  • La médaille de la honte, Les éditions du souvenir, 2007. Théâtre.
  • Mémoire d'une tombe ou Le blues du djomolo Néi-Ceda-Présence africaine. 2008[3]. Roman. Grand prix ivoire de la littérature francophone, Abidjan  2009.
  • Ngo'ndi (avec Venance Konan), Abidjan, les éditions Le Réveil. 2009. Compilation d'articles
  • Paroles de Côte d'Ivoire pour Haïti (ouvrage collectif), Néi-Ceda, 2010.
  • Le mal-être spirituel des Noirs, Néi-Ceda. 2011. Essai.
  • L’amour est un grand pleur, Frat.Mat. Éditions, 2013. Récits.
  • Mélédouman suivi de… pour un casting, Néi-Ceda, 2014. Théâtre)
  • Non à l’Appel de Daoukro, Les Éditions du Souvenir, 2014. Essai.
  • L’itinérant, Journal d'un promeneur - En sept chapitres et sept balades, Editions du Panthéon, 2018.
  • Aubades pour M'mauya, poème, aux Editions Vallesse, 2022
  • .. de l'autre côté de la terre, poème, aux Editions Vallesse, 2O22.

Notes et références

  1. « Tiburce Koffi: parti unifié, Ouattara et Bédié voient juste », sur jda.ci, (consulté le )
  2. « Salon international du livre d’Abidjan : l’écrivain Tiburce Koffi refuse le million qui accompagne le prix Bernard B. Dadié » (consulté le )
  3. Tiburce KOFFI, Mémoire d'une tombe, ou, Le blues du djomolo : une vision en quatre moments dramatiques, Présence africaine, (ISBN 978-2-84487-345-3, lire en ligne)

Liens externes

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